عنوان الموضوع : c urgent svpppppppp للسنة 2 ثانوي
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projet 2 de français procé pour defendre des valeurs humaniste
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نتمنــــــــــــــــــــــــــــى نفيدك أختي Silliya ولا ما عجبكش قوليلي ؟؟؟
Un édifice à défendre
Très souvent fondées avec ou par des humanistes, les entreprises de l'économie sociale illustrent leur conception de la société.
Les théoriciens, les partisans et les acteurs légitimes de cette économie se retrouvent toujours pour souligner l'importance des valeurs humaines. Cette position collective est naturellement critique d'une culture des chiffres par trop prétorienne. Et ce, même si nul ne conteste que toute institution nécessite saine gestion et juste organisation.
Pourtant l'influence des mouvements de pensées humanistes au sein de l'économie sociale reste diffuse. En ces temps mouvementés où la recherche du profit voudrait prendre le pas sur le respect de l'être humain, chacun doit bien prendre la mesure du risque qui découlerait d'un renversement de situation.
La vigilance de tous les acteurs de l'économie sociale ne doit donc pas se relâcher. Préserver l'équilibre entre éthique et économique à travers le prisme des valeurs humanistes doit demeurer un objectif essentiel. L'exemple doit même permettre d'en faire un élément pertinent de débat.
Car à l'inverse les tentatives du système capitaliste d'influer sur l'économie sociale existent. Leur victoire pourrait signifier la fin du projet économie sociale d'une société plus juste et meilleure, d'une société où l'homme est plus responsable.
Au bout du compte, le rappel régulier et la formation continue des acteurs bénévoles, des militants, des salariés et des managers aux valeurs de l'économie sociale importent donc au plus haut point sous peine de voir celles-ci se déliter lentement, sûrement et inexorablement.
Et d'ailleurs face à une économie sans cesse plus débridée, l'heure n'est-elle pas venue de rassembler toutes les convictions individuelles et collectives opposées à certains poncifs de notre système économique : "profit à tout crin", "peu d'importance accordée aux hommes", "bureaucratisation rampante" (sous prétexte de transparence), etc ?
L'union de tous ceux qui répondent "non" aux fadaises du productivisme et à la surexploitation des ressources de la planète comme à celle des humains, ne constitue-t-elle pas une nécessité ?
Un projet de société permanent
Le seul véritable réalisme économique n'est-il pas celui de bâtir une économie au service des hommes et non pas au bénéfice d'une poignée d'entre eux ? Le seul réel besoin n'est-il pas de constituer une société faîte d'hommes suffisamment solidaires plutôt que de bâtir au fil du temps une société où l'oligarchie serait triomphante ? Les partisans de cette dernière se rendent-ils même compte de la tristesse de cette situation où solitude et rapports de forces deviennent la règle quotidienne ?
Les propos d'acteurs engagés en faveur des idées de l'économie sociale comme ceux de Claude ALPHANDERY (livre blanc 2009-2010) Jean -François DRAPERI voire même Edgar MORIN ne nous y invitent-ils pas ? Ne prolongent-ils pas le courant de pensée humaniste réaffirmé au sortir de la seconde guerre mondiale ?
Et de cette veine respectueuse des êtres humains, est-il possible de réentendre par association d'idées ces paroles de René CASSIN prononcées aux nations unies avant le vote pour l'adoption de la déclaration universelle des droits de l'homme (1) : « c'est parce que la guerre a été une guerre des droits de l'homme que la paix doit être aussi, d'abord, la paix des droits de l'homme ». Et pour les pro-capitalistes américains... itou de l'engagement de Madame Théodore ROOSEVELT.
Evidemment ce rappel n'est pas un hasard. Il veut nous servir à pointer ce rabâchage de « la guerre économique », notre guerre d'aujourd'hui. Nous y sommes tous. Un jour contre les polonais, un autre contre les espagnols, encore un contre les anglais et puis, contre les coréens, les marocains, les chinois, les américains, les indiens les...Les ... les ...!
Stop ! Est-il donc besoin de confondre fusils et armées avec écrans publicitaires et entreprises ? Ne devrions-nous pas crier gare aux propos trop excessifs ? Si la métaphore peut faciliter la compréhension, sa répétition ne nous conduirait-elle pas au moins en l'espèce, sur le chemin d'une illusion perverse ?
Pourquoi vouloir nous persuader de l'existence d'ennemis, là où il n'y a que concurrence. Ce discours n'est-il pas insidieux ? Ne va-t-il pas encourager des pratiques de plus en plus guerrières ? Et finalement nourrir une culture d'un vocabulaire belliqueux ne sous-tend-il pas en définitive une idéologie ? Celle de la volonté de domination, celle du va-t-en guerre ?
Est-elle utile au bonheur de l'homme ?
Certes aujourd'hui il ne s'agit encore « que » de batailles commerciales, mais demain celles-ci ne pourraient-elles évoluer plus rudement ?
N'-y-a-t-il pas quelque péril à oublier tous les conflits dont l'origine fut compétition économique et volonté de leadership ? Pourquoi l'économie capitaliste contemporaine vulgarise-t-elle cette conception quasi militaire de l'économie ? Pour obtenir symboliquement toute l'obéissance nécessaire de ses acteurs y compris lorsqu'ils en sont jetés ?
Une réponse préventive et sociétale
Et si sur ce chapitre de l'économie, nous avions à nous poser la question d'une économie différente ? Et si une des réponses possibles était celle de l'appui à prodiguer à l'économie sociale ?
Puisque économie et politique sont si étroitement liées et puisque nous sommes en Europe, ne devrions nous pas nous questionner sur l'utilisation des outils les plus fidèles à la volonté européenne de paix et de bien-être de ses habitants ? Et par exemple à l'emploi d'une économie qui sait servir avec pertinence l'activité dans les territoires.
Ne faudrait-il pas alors nous pencher sur cette économie sociale pour modifier cette vision inutilement guerrière de l'économie ?
Le projet politique et philosophique de l'économie sociale qui:
- met l'homme au centre de ses préoccupations et l'économie au service de l'homme,
- établit le principe d'un homme égale une voix,
- prend en considération l'intérêt collectif (1),
ne répond-il pas par nature à une ligne de pensée chère à tous les citoyens: celle de la déclaration universelle des droits de l'homme. Celle qui donne à prendre en compte non seulement les libertés publiques, mais aussi les droits économiques, sociaux et culturels(2) ? Tout ce vers quoi finalement tend l'économie sociale.
Et pour conclure, ce questionnement ne contient-il pas déjà en lui-même les réponses ?
Ne nous conduit-t-il pas naturellement à favoriser une économie humaniste ? Et donc en ce cas à favoriser la diffusion des principes et des règles de l'économie sociale ?
Nos Sociétés ne peuvent-elles donc plus rapidement courir cette aventure régénératrice de ses modes de fonctionnement socio économiques avec l'objectif de faire bouger les référentiels d'évaluation dans un sens plus favorable à l'intérêt général ?
Nous pouvons raisonnablement le croire comme à la chance qu'il y aurait de se saisir au mieux de l'économie sociale pour en faire partager au sein de l'Union Européenne les bonnes pratiques et influer au mieux sur le cours de notre époque.
(1)par ex devise mutualiste « un pour tous, tous pour un » E. Proust ; cité in MAIF histoire d'un défi page 21 éditions Le Cherche Midi
(2)déclaration universelle des droits de l'homme 1948- notamment articles 22, 23, 24, 25.
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