Le ministre de l’Enseignement supérieur l’a annoncé hier à Constantine
L'ecole supérieure en biotechnologie ouverte en septembre
L’ecole nationale supérieure en biotechnologie, sise au pôle universitaire de la nouvelle ville Ali-Mendjeli à Constantine, ouvrira ses portes lors de la prochaine rentrée universitaire 2015/2015. C’est ce qui a été annoncé, hier, lors de la visite du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia. “Cette école, qui sera un pôle spécialisé dans le domaine de la biotechnologie dans notre pays, vient ainsi renforcer le centre de recherche en biotechnologie déjà opérationnel depuis 2016”, a déclaré le ministre lors de son allocution à l’occasion de l’ouverture des assises nationales sur les recherches biotechnologies. Notons que l’école en question est la seule qui existe en Afrique, selon M. Harraoubia. Ce dernier, en visite de travail dans la capitale de l’Est, a inspecté plusieurs infrastructures de recherches scientifiques dépendantes de son secteur, à savoir l’École supérieure en biotechnologie, l’École nationale polytechnique et le Centre de recherche en biotechnologie. Concernant celui-ci, un projet de réalisation d’un laboratoire de référence pour la détection des organiques génétiques modifiées (OGM) est en cours d’étude, il sera prêt d’ici à 2015, selon Mme Benbouza, directrice du centre. “En 2016, nos chercheurs ont effectué la première analyse pour la détection des OGM sur des feuilles de courgettes issues de graines importées de Chine, soupçonnées d’être transgéniques”, précisera celle-ci. Tout en ajoutant que la création de ce laboratoire, qui sera le premier en Algérie, devient une nécessité pour préserver la santé du citoyen, notamment en ce qui concerne les produits importés.
Par ailleurs, une animalerie certifiée aux normes internationales sera mise en place prochainement, au centre de recherche précité en collaboration avec les laboratoires américains Sandia, annonce le docteur Saïm, chercheur au centre. “L’animalerie va nous permettre d’avancer dans nos études des pathogènes des maladies répandues et de planifier et diriger les expériences animales”, explique notre interlocuteur.