ÇáÊáæË Pollution
Pollution, contamination de l'air, de l'eau ou du sol par des substances qui altèrent le fonctionnement naturel des écosystèmes, ainsi que la qualité de vie et la santé humaines.
La, ou plutôt les pollutions, ont des causes diverses. On peut cependant dégager deux grandes lignes :
• La pollution de l'atmosphère est essentiellement due aux rejets des usines industrielles, des incinérateurs, des moteurs à combustion interne (pollution automobile) ; parmi ses manifestations visibles figurent le smog et les pluies acides.
• La pollution de l’eau, des rivières, des lacs et des mers, a plutôt pour origine les rejets domestiques et municipaux (eaux usées), les déchets nucléaires et les rejets industriels (voir traitement des déchets), ainsi que le déversement dans les milieux aquatiques d’hydrocarbures de diverses origines (pollution par les hydrocarbures).
Le livreÇáßÊÇÈ
livre, volume constitué d'un grand nombre de feuilles de papier reliées ensemble, contenant du texte, des illustrations ou des partitions musicales.
À l'opposé d'un monument marqué d'inscriptions, un livre peut être transporté. Un livre constitue une unité indépendante, ce qui le différencie d'un périodique. Ce terme s'applique par extension aux rouleaux contenant les premiers écrits. Dans le domaine de l'édition,
le mot livre se rapporte à toutes sortes d'œuvres, ou à des divisions majeures dans une œuvre littéraire, comme les livres de la Bible ou du poème épique latin l'Énéide. Les livres, en tant qu'objets transportables et fabriqués pour durer, ont permis de préserver et de répandre dans l'espace et dans le temps les connaissances et les témoignages qui y sont consignés.
ÇáãÎÏÑÇÊ Drogues
Drogues, matières premières du composé actif d'un médicament et, par extension, toute substance chimique, médicamenteuse ou non, capable d'induire une pharmacodépendance à la suite d’une consommation exagérée et fréquente. Les drogues sont classées en fonction de leur mode d'action ou de leur nature chimique.
Les formes graves de dépendance, caractérisées par la recherche compulsive de drogue, sont définies comme des toxicomanies. Le surdosage (overdose) relève pour de nombreuses drogues de la médecine d’urgence, voire de la réanimation. On se limitera ici au recensement des différentes catégories de drogues et de leurs effets physiologiques sur l’organisme ; intoxication et sevrage sont traités dans l’article toxicomanie.
Arbre ÇáÔÌÑÉ
Arbre, plante vivace, ligneuse, dont la tige principale, ou tronc, dépasse 6 m de haut.
Cette tige unique différencie les arbres des arbustes, et sa composition (quasi exclusivement du bois) les distingue des plantes herbacées. Le tronc porte, à son sommet, des branches, elles-mêmes recouvertes de feuilles. À partir de ce schéma, de nombreuses variantes sont possibles. Certains arbres sont très
petits, d’autres très hauts. Le tronc peut être très réduit : les branches semblent alors sortir du sol. Les séquoias d’Amérique du Nord et les eucalyptus d’Australie peuvent dépasser 110 m, avec des troncs dont la circonférence atteint 26 m. En Europe, les plus grands arbres sont les épicéas, culminant à 60 m.
La durée de vie des arbres varie considérablement selon les espèces. Les bouleaux, par exemple, meurent après une quarantaine d’années, tandis que certains chênes peuvent vivre 1 500 ans et des oliviers, près de 2 000 ans. Certains pins comptent parmi les espèces vivantes les plus âgées : ainsi, un pin de Californie est vieux de 4 600 ans.
Le feuillage des arbres peut être persistant (chêne vert, pin, sapin, etc.) ou caduc (chêne rouvre, châtaignier, mélèze, etc.). Chez les arbres à feuillage persistant, les feuilles les plus anciennes sont perpétuellement remplacées par des neuves. Les arbres à feuilles caduques perdent toutes leurs feuilles chaque année, à l’arrivée de la mauvaise saison.
La Ville ÇáãÏíäÉ
LaVille, groupement de population et de constructions dont la vie s’articule autour d’une même organisation économique et socioculturelle.
Au-delà de cette définition structurelle — par essence évolutive (voir histoire des villes) et fonction de spécificités nationales et régionales —, la notion de
ville, riche et complexe, possède plusieurs dimensions dans le domaine des sciences environnementales et sociales et recoupe d’autres notions comme cité, commune, agglomération, métropole. Du point de vue statistique, la ville compte théoriquement un effectif de population minimum (2 000 habitants en France, 5 000 ou 10 000 dans d’autres
pays), regroupé dans un espace limité, les maisons ne
devant pas être distantes de plus de 100 m. Juridiquement, la ville est constituée en commune (plus petite division administrative de la France, qui en comptait 36 679 lors du recensement de 1999), administrée par un maire et un conseil municipal, ou en agglomération (entité comprenant la ville et sa banlieue).
la Publicité ÇáÅÔåÇÑ
laPublicité, terme désignant des annonces destinées à promouvoir la vente de biens ou de services.
Cherchant à exercer une action psychologique à des fins commerciales, la publicité a pour ambition de faire connaître un produit au public, mais aussi d'inciter ce dernier à l'acquérir. Elle se distingue d'autres méthodes
de persuasion, telles que la propagande, les relations publiques ou la communication
L'environnement ÇáÈíÆÉ
L'environnement, ensemble des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes plus ou moins modifiées par l'action de l'homme.
Les sciences de l'environnement étudient les conséquences de ces modifications sur les plantes, les animaux et l'homme aussi bien à l'échelle de l'individu ou de l'écosystème que de toute la biosphère. Il convient de distinguer les sciences de l'environnement de l'écologie
qui étudie (dans la mesure où il en existe encore) des milieux naturels ou peu modifiés. Le mot « environnement », d'origine anglaise, s'est substitué peu à peu au mot « milieu » vers la fin du XIXe siècle.
nucléaire, énergie ÇáØÇÞÉ ÇáäææíÉ
Nucléaire, énergie, énergie libérée lors d’une réaction nucléaire.
Les quantités d’énergie produites par une réaction nucléaire, faisant intervenir les nucléons (protons et neutrons), sont cent mille fois supérieures à celles libérées par des réactions chimiques classiques, qui impliquent le cortège électronique des atomes.
On distingue la fission nucléaire, division d’un noyau atomique lourd en deux fragments plus légers, et la fusion nucléaire, association de deux noyaux légers qui conduit à la formation d’un noyau plus lourd. Ces deux types de réactions libèrent une importante quantité d’énergie (voir nucléaire, chimie). Des réactions de fusion
nucléaire se produisent dans les étoiles à des températures très élevées ; cependant sur Terre, malgré les nombreuses
recherches menées sur la production d’énergie thermonucléaire, les scientifiques ne sont pas encore parvenus à réaliser artificiellement des réactions de fusion contrôlées. Fusion et fission nucléaires sont utilisées dans la fabrication d’armes nucléaires. Parallèlement, on exploite industriellement la fission dans les centrales nucléaires comme source d’énergie électrique ; on parle alors d’énergie électronucléaire.
Micro-ordinateur ÇáßãÈíæÊÑ
Micro-ordinateur, ordinateur construit autour d’un microprocesseur.
À l’origine moins puissants que les mini-ordinateurs et les ordinateurs des sites centraux, les micro-ordinateurs ont évolué pour devenir des machines extrêmement puissantes capables d’exécuter des tâches très complexes. Ils ont supplanté les mini-ordinateurs et s’attaquent même maintenant aux ordinateurs des sites centraux avec les grappes de micro-ordinateurs — ensemble de micro-ordinateurs reliés entre eux par un réseau rapide et qui peuvent traiter en parallèle les applications avec une puissance démultipliée.
L'AvionÇáØÇÆÑÉ
L'AVION, appareil de navigation aérienne plus lourd que l’air, propulsé par un moteur, et dont l’état d’équilibre (appelé sustentation) est assuré par des ailes (voir Aérodynamique). Les autres types d’appareils plus lourds que l’air comprennent les planeurs, qui ne possèdent pas de moteur et les appareils à voilure tournante, tels que les hélicoptères (voir
Aviation). Voir aussi Dirigeable ; Ballon.
Tous les avions opèrent à partir d’une base terrestre, sauf l’avion embarqué, l’hydravion et l’avion amphibie. L’avion embarqué est conçu pour décoller ou atterrir sur
un porte-avions ; sa queue est dotée d’un crochet qui s’accroche à un câble tendu en travers du pont lors de l’atterrissage. L’hydravion est muni de flotteurs qui
remplacent les roues d’un avion classique ; le fuselage des gros hydravions s’assimile à la coque d’un bateau, leur permettant ainsi de flotter. L’avion amphibie possède un train d’atterrissage et un train d’amerrissage, pour qu’il puisse opérer aussi bien sur le sol que sur l’eau. Parmi toutes les catégories d’avions, on peut mentionner les appareils ADAV (Avion à décollage et atterrissage verticaux) et les appareils
ADAC (Avion à décollage et atterrissage courts). L’avion ADAV peut décoller et atterrir à la verticale, grâce à la poussée verticale d’un moteur à réaction. L’appareil ADAC peut prendre son envol et se poser sur une piste de très faible longueur et atterrir suivant une pente très prononcée, se *******ant de pistes courtes.
Le TerrorismeÇáÅÑåÇÈ
Le Terrorisme, recours à la violence réelle ou symbolique, dans un but politique.
Lorsqu’il est pratiqué par des groupes non gouvernementaux, des unités secrètes ou illégales, le terrorisme constitue le plus souvent un phénomène transfrontalier. S’il vient à être utilisé par un État, il se caractérise par l’instauration d’un régime de violence contre des citoyens, des groupes de citoyens ou des groupes communautaires. D’une façon générale, le terrorisme use de mesures d’exception qui ne relèvent pas des règles de la guerre Dans sa forme la plus courante, le terrorisme est un moyen de pression, un moyen de pouvoir tel, qu’il permet d’imposer une contrainte sur l’action des gouvernements ou des institutions qu’il vise. Dans sa forme extrême, le
terrorisme peut aller jusqu’à la remise en question de l’ordre politique et social existant ou même jusqu’à la révolution. Le terrorisme recouvre ainsi un champ d’action très vaste, dont la diversité est illustrée par plus d’un exemple historique. Depuis l’après-guerre, ce phénomène s’est accentué et internationalisé.
La Guerre ÇáÍÑÈ
LaGuerre, conflit armé opposant plusieurs États ou plusieurs peuples dans des combats d’envergure, et dont la finalité, pour chacun des protagonistes, consiste à imposer sa volonté à l’adversaire. Lorsque les affrontements de cette nature opposent des populations soumises à une même souveraineté, on parle de guerre civile. Apparu dans l’histoire de l’humanité dès que des collectivités structurées et autonomes
furent mises en présence, et surent organiser et manœuvrer des forces armées, le phénomène de la guerre a évolué en fonction des modifications affectant les sociétés et les techniques. Depuis le Moyen Âge, la guerre s’est progressivement codifiée, et un droit de la guerre s’est développé, qui fait aujourd’hui l’objet de nombreuses stipulations dans le cadre du droit international public.
Le PétroleÇáÈÊÑæá
Le Pétrole, liquide brun plus ou moins visqueux d'origine naturelle, mélange complexe d'hydrocarbures, principalement utilisé comme source d'énergie.
Le pétrole contient des hydrocarbures saturés, à chaînes linéaires, ramifiés ou cycliques, ainsi que des traces de soufre, d'azote, d'oxygène, d'eau salée et de métaux (fer, nickel). On le trouve en grandes quantités dans des gisements enfouis sous la surface des continents ou au fond des mers.
Le Gaz naturelÇáÛÇÒ ÇáØÈíÚí
Le Gaz naturel , mélange d’hydrocarbures saturés gazeux de même origine que le pétrole. D’un point de vue énergétique, 1 000 m3 de gaz naturel sont équivalents à une tonne de pétrole. La composition du gaz naturel est très variable selon les régions où il s’est formé. Par exemple, le gaz naturel extrait du gisement de Lacq contient du sulfure d’hydrogène, composé gazeux qu’il faut éliminer.
L’exploitation du gaz naturel
commence généralement par une extraction en phase liquide du butane, du propane et des essences naturelles. Le gaz résiduel, appelé gaz sec, est constitué principalement de méthane (70 à 95 p. 100 en volume) et d’éthane. Le gaz sec est principalement utilisé pour le chauffage ou comme carburant, mais il sert également de base pour la fabrication de matières plastiques ou de produits pharmaceutiques. Le gaz naturel est une source de combustibles actuellement en constant développement
Le droitÇáÍÞæÞ
Ledroit, ensemble des normes hiérarchisées, générales et impersonnelles, procédant de la loi, de la coutume, de la jurisprudence et, dans une certaine mesure, de la doctrine des auteurs, qui a pour vocation de régir la vie sociale, et dont l'autorité est garantie par la puissance publique détentrice du pouvoir légitime. Dépendant étroitement des mœurs et des structures de la société dont il est le produit, le droit positif (compris comme l'ensemble des règles existantes à un moment précis dans une communauté donnée) se veut, dans tous les cas, tributaire du droit naturel, de la morale et de la justice, qui fondent sa capacité d'être accepté par tous.
La JusticeÇáÚÏÇáÉ
La Justice (droit), pouvoir chargé, au sein d'une société donnée, de définir le droit et de trancher les litiges qui s'élèvent entre sujets de droit.
Si l'étude des systèmes juridiques appartient au domaine du droit comparé, l'étude de la justice comme institution, qui relève davantage de la sociologie juridique, permet de faire le rapport entre les principes spirituels, politiques et sociaux qui fondent l'organisation des sociétés, et la manière dont les institutions les traduisent.
La FamineÇáãÌÇÚÉ
La Famine, pénurie sévère et prolongée de nourriture affectant une région entière et de nombreuses personnes. Le terme « famine » (du latin fames, « faim ») s'applique, de fait, à une misère collective et ne concerne pas des individus isolés souffrant de sous-alimentation.
Les causes de la famine se répartissent en deux catégories bien distinctes. La première englobe les phénomènes naturels dévastateurs, généralement soudains, imprévisibles, de grande ampleur, qui détruisent les cultures et anéantissent les cheptels : tremblements de terre, inondations, sécheresses, invasions d'insectes (comme les criquets), maladies épidémiques des plantes. La seconde implique directement des comportements humains : les guerres, avec leur cortège de destructions, avec le parti pris délibéré de détruire les productions des adversaires ; les états de siège, aux siècles passés, qui visaient à réduire les opposants par la faim et, de nos jours, le boycott économique organisé contre un État, en vue de lui imposer une nouvelle ligne politique. Ce boycott a pour conséquence une situation de pénurie extrême, impliquant la famine pour les populations pauvres de l'État concerné.
La CivilisationÇáÍÖÇÑÉ
La Civilisation, terme qui désigne l'ensemble des croyances, des conventions sociales et l'état d'avancement matériel qui caractérisent une société. Souvent opposé à la notion de culture, le terme apparut au XVIIIe siècle sous la plume de Mirabeau, qui l'employa au double sens de processus du « progrès » matériel, social, culturel, et de résultat de ce processus. Plus ancien, le terme de culture (du latin cultura, « champ cultivé ») ne prit son sens moderne qu'au XXe siècle : « Ensemble des formes acquises de comportements dans les sociétés humaines », telle fut la définition qu'en donna Marcel Mauss dans les années 1920.
La LibertéÇáÍÑíÉ
La Liberté, état dans lequel un sujet peut agir sans contrainte ni obstacle, et qui lui permet de déterminer en toute autonomie les fins de son action ainsi que les moyens d’y parvenir.
On peut distinguer deux principaux types de liberté, comme l’affirme Montesquieu dans De l’esprit des lois (1748) : la « liberté philosophique », qui consiste dans l’exercice de la volonté, et la « liberté politique », qui désigne les droits des citoyens au sein d’une société
La DésertificationÇáÊÕÍÑ
La Désertification, transformation d’une région semi-aride, voire subhumide, en une région aride et désertique.
Révélée lors de sécheresses marquées, la désertification est imputable aux modifications climatiques et aux activités humaines, lorsque celles-ci exercent une pression trop forte sur le milieu naturel ; elle se manifeste par un éclaircissement, voire par une destruction, du couvert végétal qui est à l’origine du déclenchement ou de l’aggravation des processus d’érosion aboutissant à la détérioration des sols. À terme, le potentiel agricole ou pastoral se trouve réduit ou anéanti, ce qui retentit sur les ressources en eau.
L’Apartheid ÇáÊãííÒ ÇáÚäÕÑí
L’Apartheid, politique de ségrégation raciale, qui fut appliquée en Afrique du Sud. Le mot « apartheid » (« séparation » en afrikaans) se rapporte à la séparation raciale qui fut instaurée entre la classe blanche gouvernante et la population noire jusqu'aux premières élections non discriminatoires, en 1994.
apartheid, politique de ségrégation raciale, qui fut appliquée en Afrique du Sud. Le mot « apartheid » (« séparation » en afrikaans) se rapporte à la séparation raciale qui fut instaurée entre la classe blanche gouvernante et la population noire jusqu'aux premières élections non discriminatoires, en 1994.
Le TourismeÇáÓíÇÍÉ
Le Tourisme, ensemble des activités liées au déplacement des personnes sur une certaine distance dans le cadre d’une activité de loisir.
Sur le plan statistique la définition inclut les déplacements de plus de vingt-quatre heures et par extension les voyages d’affaires. Par contre, les migrations, les mouvements». de militaires ou de professionnels du transport (chauffeurs, marins, etc.) ne font pas partie des mouvements touristiques. Pour les voyages de moins de vingt-quatre heures, les statistiques utilisent les termes d’excursions et d’« excursionnistes ».
L’InondationÇáÝíÖÇä
L’Inondation, invasion d’un territoire par les eaux, due à une crue des cours d’eau ou à l’avancée de la mer.
Une partie de l’eau de pluie ou de la neige est retenue par le sol, absorbée par la végétation, ou évaporée ; le reste, l’eau de ruissellement, atteint le lit des cours d’eau. Les crues se produisent lorsque le sol et la végétation ne peuvent pas assimiler toute l’eau de ruissellement et provoquent une élévation du lit du cours d’eau. Le plus souvent, celui-ci ne déborde pas, mais l’eau ruisselle parfois dans des quantités qui ne peuvent être transportées dans les lits des rivières ni retenues dans les bassins naturels et les réservoirs artificiels situés derrière les barrages. Le cours d’eau déborde et il se produit alors une inondation.
La MondialisationÇáÚæáãÉ
Mondialisation, mouvement d’internationalisation des économies et des sociétés induit par le développement des échanges dans le monde. On dit aussi « globalisation » (de l’anglais globalization).
La mondialisation traduit l’extension géographique des échanges, mais également l’extension du domaine de
ces échanges : la mondialisation ne concerne plus seulement les marchandises, mais englobe les capitaux, la main-
D’œuvre, les services, la propriété intellectuelle, les œuvres d’art. Le rôle des sociétés multinationales dans ce processus est déterminant, car elles apparaissent comme les principaux acteurs de cette internationalisation des relations économiques et culturelles, en particulier par
les acquisitions et fusions qu’elles opèrent. Ce constat ne doit cependant pas conduire à négliger le poids des modifications institutionnelles qui ont
accompagné ou favorisé ce mouvement. Les analystes mettent également en avant les progrès techniques intervenus dans le domaine des transports et des communications. Jusqu’à un certain point, cette mondialisation ne constitue
que le prolongement de l’ouverture des économies que l’on observe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, les mutations de l’organisation internationale qu’elle engendre depuis les années 1990 ont fait franchir une nouvelle étape à l’interdépendance des économies et des sociétés du monde.
Le GénocideÇáÅÈÇÏÉ ÇáÌãÇÚíÉ
Le Génocide, crime consistant à détruire ou à tenter de détruire un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Le génocide a été défini, pour la première fois du point de vue du droit international, par l’accord de Londres du 8 août 1945 portant statut du tribunal militaire international de Nuremberg, chargé de juger les criminels de guerre nazis. La définition a été précisée par la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1948, et entrée en vigueur le 12 janvier 1951.