عنوان الموضوع : مسااااااااااعدة لتحضير البكالوريا
مقدم من طرف منتديات العندليب

مساعدة ارجوووووكم عندي بحث نتاع فرنسية ولازم نقدموا الاسبوع القادم والفوج نتاعي ماخدموش فيه ماحباوش يبداو يخدموا فيه لذا ارجوكم ساعدوني في البحث عنوا حول l'affaire de l'éventail ولازم نكملوا في الويكاند ساعدووووني وربي ان شاء الله ينجحكم كامل في البكالوريا يااااااااا رب


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Le coup d'éventail



La conquête de l'Algérie? La réponse au coup d'éventail?
L'affaire du coup d'éventail d'avril 1827 a été popularisée par les livres d'histoire et les gravures de l'époque et pendant de longues années, des générations d'écoliers ont appris et rababâché que ce coup d'éventail avait provoqué la prise d'Alger en 1830: Le dey d'Alger, Hussein, mé******* du retard apporté par la France au remboursement de créances auxquelles il était intéressé, s’en prit au consul français, Pierre Deval, qu’il souffleta de son chasse-mouches. Le gouvernement de Charles X, n’ayant pas obtenu d’excuses, riposta par le blocus d’Alger qui devait durer trois ans. Mais cette affaire ne fut qu'un prétexte, un mythe qui volera en éclats parce lorsque nous considérerons les causes plus lointaines et plus profondes qui entraînèrent le débarquement des troupes françaises à Sidi Ferruch (à l'ouest d'Alger), le 14 juin 1830.

Effectivement les relations entre la France et l'Algérie étaient bonnes, excellentes même, puisque l'on peut lire au moment de la Révolution française les lignes suivantes dans Le Moniteur de juin 1993: "Tandis que l'Europe se coalise contre la France libre, une puissance Africaine (Alger), plus loyale et fidèle, reconnaît la République et lui jure amitié." Dès lors, comment appréhender la dégradation de ces rapports franco-algériens? D'abord par la mise en perspective des liens qui unissent les financiers du dey d'Alger, les Bacri-Busnach, au consul de France, Deval, celui qui reçut le fameux coup d'éventail. La famille Bacri-Busnach, avec la garantie du dey, avait livré à la France du Directoire d'importantes quantités de blé. Napoléon, Louis XVIII, Charles X ne voulurent jamais honorer cette dette à l'égard du dey.

Cette supercherie ne devait pas rester longtemps ignorée du souverain algérien. S'il peut admettre à la rigueur la déloyauté d'un négocient qui n'en était pas là sa première escroquerie, il ne put supporter la tromperie de Deval. A ses yeux, il était inconcevable qu'un agent diplomatique, représentant d'une grande puissance, puisse tremper dans une basse combinaison financière. Le gouvernement français attendit trois années pour laver l'insulte. En fait, le gouvernement ultra du prince de Polignac espérait, par une campagne militaire, renouer avec les temps napoléoniens et ainsi consolider l'influence de la France dans le bassin occidental de la Méditerranée, par l'ouverture de marchés et de débouchés au commerce et à l'industrie naissante. La recherche d'une brillante victoire à l'extérieur, mais aussi le souci de juguler l'opposition intérieure en vue de rétablissement de la monarchie absolue dont rêvait Charles X constituent les causes profondes de la rupture et de l'affrontement. - C'est donc dans l'enthousiasme général que s'effectue le départ, le 16 mai 1830, de Toulon, d'une flotte de cinq cents navires.

Les gouvernements français successifs (monarchie, république, second Empire, république à nouveau) hésitent sur le type de colonisation à poursuivre et sur le statut à octroyer a l'Algérie (nom donné pour la première fois dans un texte officiel français, en 1838). Napoléon III (1808-1873), conscient de l'injustice faite à ses habitants, songe à un grand «royaume arabe», mais ses bonnes intentions ne survivront pas à sa destitution, après la défaite de Sedan devant les Prussiens, le 4 septembre 1870.

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