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هذا بحث في اللغة الفرنسية حول سماعة الطبيب هذا هو بحثي اتمنى ان يعجبكم
Le stéthoscope est un système de transmission et d'amplification des sons par résonance. Son principe est relativement simple. A l'aide d'une interface spécifique (membrane ou cloche), un son est capté, puis transmis sur une faible distance jusqu'aux oreilles de l'utilisateur. Traditionnellement, le son est transmis de façon aérienne via un conduit. La dernière génération de stéthoscopes est électronique et utilise un système de microphone et de hauts parleurs pour transmettre les sons.
Le hasard veut que Laennec ait découvert les propriétés de transmission des sons en observant des enfants taper sur une planche de bois et en écouter le résultat à l'extrémité
Anatomie d'un stéthoscope
Les embouts : Ce sont les parties qui vont se loger au niveau du pavillon auditif de l'utilisateur. Souples (plus confortables) ou rigides, ils sont généralement amovibles soit par un système de clips, soit avec un pas de vis. Cette caractéristique permet de respecter des règles élémentaires d'hygiène (changement d'embout entre utilisateurs, nettoyage), mais également de choisir la taille la plus adaptée à l'anatomie. Différentes tailles sont en effet souvent disponibles. Il est important d'utiliser des embouts de qualité et adaptés, dans la mesure où l'étanchéité du montage présume de la qualité d'écoute des bruits.
Les tubes auriculaires : Les embouts sont vissés ou clipsés sur cette partie métallique rigide et non déformable. Elle fait le lien entre les embouts et la tubulure souple. Les tubes sont solidarisés par un ressort de tension qui permet de régler l'écartement de ces derniers afin de l'adapter au mieux à l'utilisateur. On peut ainsi les croiser pour resserrer l'écart entre les embouts ou au contraire les écarter afin d'améliorer le confort
La tubulure : Entre la lyre et le pavillon se trouve un tube souple généralement en PVC (on évite le latex en raison des risques allergiques). Sur les stéthoscopes de qualité, cette tubulure est double. C'est à dire que dans le même tuyau, on trouvera deux conduits distincts (un pour chaque oreille) qui procurent une meilleure qualité d'écoute.
La base : C'est le lien entre le pavillon et la tubulure. Cette partie rigide, tout comme les tubes permet sur certains modèles de choisir entre une écoute à la cloche ou à la membrane du pavillon.
Le pavillon : Même si toutes les parties d'un stéthoscope sont importantes, celle-ci est probablement la plus sensible. C'est la qualité du pavillon et de ses parties amovibles (les membranes) qui font en grande partie la qualité d'écoute des bruits. Le pavillon peut être simple sur les modèles les plus basiques ou double lorsqu'il y a également une cloche. Le côté membrane permet d'écouter les bruits à haute fréquence (bruits ventilatoires par exemple) et le côté cloche les bruits à basse fréquence (certains bruits cardiaques).
Utilisation infirmière
En résumé, l'infirmier utilise le stéthoscope principalement pour :
Vérifier le murmure vésiculaire dans certaines situations
Positionnement d'une sonde d'intubation
Vérifier l'efficacité d'un traitement (recherche de bruits anormaux)
Vérifier les bruits du cœur et les comparer à la perception des pouls
Vérifier les bruits aériques gastro intestinaux (reprise de transit, bonne position d'une sonde gastrique)
Vérifier la continuité osseuse avec une auscultation pubienne
Conclusion
Le stéthoscope est un outil quotidien dans la pratique infirmière. Il est cependant souvent sous exploité, car il pourrait être utile dans bien d'autres situations que la mesure de la pression artérielle. Dans sa collaboration avec les équipes médicales, l'infirmier a tout intérêt à faire sien l'usage exhaustif de cet outil. D'une part cela lui permet de l'utiliser en exprimant tout son potentiel, d'autre part, cette pratique quotidienne ne peut que le pousser à développer et entretenir son sens clinique afin de suivre et de soigner au mieux ses patients.
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